Depuis le commencement, lorsqu’encore Zarathoustra est homme, le déterminisme suit inlassablement sa destinée d’allure gaussienne qui répartit les humains d’entre les humains, les morts d’entre les morts. Les vivants d’entre les vivants.
Dans chaque culture de petits dieux symboliques flamboient au gré de la pérégrination de l’évolution. Du soleil, des étoiles. Itzamná, Quetzalcóatl, Zeus, Râ. L’homme cherche un sens depuis toujours et trouve dans sa propre incomplétude le moyen de s’assouvir de rêves, de monde d’au-delà, de destinée mystique.
La lutte permanente entre son inconscient et conscient, le Surmoi freudien, le Soi jungien. La pensée moderne, presque sans conséquence, dadaïste ou relativiste, sa foule de lemmes dans des cerveaux biocarbonés. Une philosophie changeante selon l’époque, selon la morale. Un homme décadent et l’éclair qui apparait dans les ténèbres de l’autosatisfaction permanente. Tout n’est que mathématique.
Si fondamentalement tout n’est que vecteurs dans un nuage de vecteurs. Si toute loi, toute réaction n’obéit pas à un libre arbitre précis, mais une potentialité d’action eu égard à la capacité interpersonnelle à modifier sa propre direction et influence et durée dans ce nuage de vecteurs :
Alors tout est simulé.
Notre réalité n’a rien de réel. Notre monde n’est qu’une simulation dans une simulation, et notre but ultime n’est ni la logique sacrificielle, ni la lumière absolue, ni même l’accomplissement Chrétien mais bien l’intrication entre sa propre expansion vectorielle multidimensionnelle et le choix – ou l’impossibilité de choix – de choisir la stase. Voilà le propos de cette expérience : déterminer, comprendre, être jusqu’à s’épuiser.